Les assurances : attention à ne pas tomber dans le panneau !

assurance professionnelle multirisque

L’assurance est un domaine très compliquée qui peut vite rebuter l’entrepreneur le plus impliqué. Il existe en effet autant de polices d’assurance que de risques à couvrir, ce qui peut devenir très complexe. Heureusement, les compagnies d’assurance Continuer la lecture de Les assurances : attention à ne pas tomber dans le panneau !

Choisir simplement son tampon

tampon d'entreprise à cassette d'encrage

Quel cachet d’entreprise faut-il choisir lorsque l’on est artisan ? Un tampon encreur métallique ou un tampon encreur plastique, robustesse ou légèreté? Mon tampon encreur sera-t-il préencré ou prêt à l’emploi lorsque je l’utilise ? Comment choisir le modèle de tampon encreur à cassette d’encrage qui me convient : avec ou sans cassette d’encrage, tampon design ?
En premier lieu, Continuer la lecture de Choisir simplement son tampon

Histoire du tampon si ne vous vous en tamponnez pas

Tampon en titane Samurain

Si le tampon encreur est devenu un objet commun et de tous les jours, on oublie souvent que cet outil d’entreprise a sûrement officialisé de son encre indélébile nombre de documents majeurs de notre Histoire. Nous lui rendons donc la politesse en nous intéressant brièvement aux origines de cet outil auparavant appelé « timbre » et à son évolution jusqu’à nos jours.

D’Est en Ouest, entre sceau et tampon

Le plus ancien tampon trouvé à ce jour remonte à 4 000 ans avant J-C, il a été trouvé en Mésopotamie. C’est un petit cylindre-sceau, généralement en roche ou métriau dur. La personne qui souhaitait authentifier un document ou sceller une jarre, utiliser ce petit outil qui laissait une empreinte en relief sur l’argile molle. Le tampon au Moyen Age alors correspond plus à un sceau. On peut toutefois distinguer les sceaux à encre, très utilisés depuis l’antiquité en Asie orientale et qui permettent de signer des documents de papier, et d’autre part les sceaux en relief qui impriment un motif sur une matière molle qui va durcir rapidement : argile humide, cire à cacheter chauffée à la flamme, plomb.
Au Moyen Âge, le besoin d’authentification des marchandises et des missives se développe dans le commerce et dans l’organisation administrative de l’Etat. Les timbres des cachet étaient gravés dans du bois, du liège, du métal… C’était un travail manuel laborieux, nécessitant une grande précision.

Tampons de loisir créatif
Tampons de loisir créatif

La révolution de la vulcanisation

Les siècles suivant ne virent pas de révolution majeure dans l’utilisation du sceau et du tampon. Gutenberg, bien avant l’obligation postale du marquage, usa du principe que l’on connait du tampon pour son imprimerie au 16ème siècle. Mais que cela soit pour tous ces systèmes d’encrage, le savoir-faire des graveurs était requis. Il fallut attendre le 19ème siècle et l’invention du caoutchouc pour une tentative d’innovation. Malheureusement cette matière se révéla trop molle et ne conservait pas les formes. L’évolution majeure, dans le domaine du tampon, date de 1839.

Sans aucun lien avec la marque éponyme, l’inventeur Charles Goodyear a trouvé le moyen de vulcaniser le caoutchouc, c’est-à-dire rendre le caoutchouc dur afin qu’il garde définitivement la forme imposée lors de la vulcanisation. C’est ainsi qu’il inventa la version rigide du caoutchouc, qui restait l’élément indispensable pour garantir la pérennité et l’intégrité de l’empreinte.

Cette innovation et les suivantes, comme le châssis métallique, la cassette d’encre ou les matériaux synthétiques, vont changer le paysage du tampon et des cachets d’entreprise. Dès lors le sceau perd sa qualité juridique de signature, même si la justice ou autres s’en servent pour « sceller » documents, colis ouverts, compteurs d’eau ou scènes de crime. Le tampon produit en série devient également personnalisable pour s’adapter à tous les usages. Reiner et Trodat sont ainsi devenus les principaux fabricants sur le continent européen, mais l’innovation ne s’est pas arrêtée.

Tampon en titane Samurain
Tampon en titane Samurain

La startup La Tamponneuse a ainsi fait le pari des tampons insolent pour s’attaquer à un marché plus jeune et décontracté. L’inkan fait aussi son apparition en Europe avec la Japan Pop Culture et peut être un objet magnifique comme le Samurain tout en titane, primé au Good Design Award. Malgré l’avènement du numérique et de la signature dématérialisée, le tampon reste et restera un objet sympathique, en lien avec notre enfance.

79 astuces pour reprendre une entreprise en liquidation

Bien qu’il soit probable de faire « un bon coup » en reprenant une entreprise en difficulté, il est nécessaire, avant de s’engager dans un tel processus, de bien appréhender les aspects juridiques d’une telle reprise.

Celle-ci s’opère en effet dans un cadre procédural imposé qui influe sur un grand nombre de conditions de la reprise.

Ce cadre a récemment été modifié par Continuer la lecture de 79 astuces pour reprendre une entreprise en liquidation

Evolution du tampon dans le temps

un scellé employé par la Police

Le tampon encreur n’est pas le simple objet que l’on croit, immuable depuis la nuit du temps. Il a en effet évolué, même si son usage des Assyriens, en passant par les marchands Vénitiens jusqu’aux responsables de la NASA, est resté quasi identique : identifié et authentifié. Dans ce post nous partirons de l’Orient aux origines du tampon, puis nous verrons la fulgurante révolution due au caoutchouc.

De l’argile au papier

Le plus ancien tampon trouvé à ce jour remonte à 4 000 ans avant J-C, il a été trouvé en Mésopotamie. C’est un petit cylindre-sceau, généralement en roche ou métriau dur. La personne qui souhaitait authentifier un document ou sceller une jarre, utiliser ce petit outil qui laissait une empreinte en relief sur l’argile humide.

Charles Mavelot ou Armand Desmarets de Saint-Sorlin, maîtres Ecrivains et Graveurs du 17 ème siècle, furent experts en gravure mais aussi en monogrammes, lettres entrelacés représentants les initiales du porteur. Il s’utilise plus comme un sceau à encre, mais peuvent être aussi en relief sur des matières durcissables comme la cire à cacheter ou l’argile humide. L’étude des sceaux et de leur usage est appelée sigillographie. Il faut noter que les sceaux à encre, ancêtres de nos tampons, était plus usités en Asie du fait du papier, inventé durant l’Antiquité en Chine.

Les cachets postaux sont apparus à la fin du Moyen Âge, bien avant l’introduction de l’affranchissement préalable par un timbre-poste. Elles ont été initialement utilisées pour permettre l’encaissement du prix du transport à l’arrivée (Port dû), ou pour constater son affrachissement au départ.

Un poêle qui révolutionna le tampon

Depuis Gutenberg et les Maîtres Graveurs, le sceau conserva sa valeur juridique et le tampon se développa dans l’administration et le commerce, sans toutefois connaître d’innovation majeure.

Au 19ème siècle, une tentative d’amélioration grâce au caoutchouc échoua du fait des caractéristiques mécaniques de la matière, alors trop molle et qui ne conservait pas les formes. L’évolution majeure, dans le domaine du tampon, date de 1839. Charles Goodyear a trouvé le moyen de vulcaniser le caoutchouc, c’est-à-dire rendre le caoutchouc dur afin qu’il garde définitivement la forme imposée lors de la vulcanisation. C’est ainsi qu’il inventa la version rigide du caoutchouc, qui restait l’élément indispensable pour garantir la pérennité et l’intégrité de l’empreinte.

un scellé employé par la Police
un scellé employé par la Police

Cette innovation et les suivantes, comme le châssis métallique, la cassette d’encre ou les matériaux synthétiques, vont changer le paysage du tampon et des cachets d’entreprise. Dès lors le sceau perd sa qualité juridique de signature, même si la justice ou autres s’en servent pour « sceller » documents, colis ouverts, compteurs d’eau ou scènes de crime. Le tampon produit en série devient également personnalisable pour s’adapter à tous les usages.

Qui n’a pas reçu son lot de tampons en plastique quand il était petit – affront à votre sens artistique naissant pour sûr ? Mais c’est aussi la solidité des tampons d’entreprise Reiner ou l’impertinence de la Tamponneuse, startup née de l’alliance subtile avec un artiste, le Tampographe Sardon. L’espace créatif et artistque s’est aussi attaché à remettre le tampon au goût du jour avec le scrapbooking. Grâce au numérique et aux nouvelles technologies, le tampon peut encore nous surprendre.

Du sceau signature au cachet d’entreprise sans valeur

Samurain inkan en titane

Du cylindre-sceau au tampon encreur à cassette d’encre

Croyant savoir ce qu’est un tampon encreur, on oublie souvent que cet outil d’entreprise a probablement scellé de son encre indélébile les plus importantes décisions de notre Histoire. Nous lui rendons donc la politesse en nous intéressant brièvement aux origines de cet outil auparavant appelé « timbre ».

De l’argile au papier

Le marquage du bétail existait déhà selon certaines études en Mongolie et en Inde 8 000 ans avant J-C; soit bien avant les tampons Mésopotamiens souvent cités comme référence. Il s’agit d’un cylindre-sceau que l’on roulait sur un contenant en argile afin de marquer des motifs en relief et notamment sceller le col des jarres.

Sceau cylindrique pour officiels religieux dans l'Antiquité
Sceau cylindrique pour officiels religieux dans l’Antiquité

Charles Mavelot ou Armand Desmarets de Saint-Sorlin, maître Ecrivain et Graveur du 17 ème siècle, est un expert en gravure mais aussi en monogrammes, lettres entrelacés représentants les initiales du porteur. Il s’utilise plus comme un sceau à encre, mais peuvent être aussi en relief sur des matières durcissables comme la cire à cacheter ou l’argile humide. L’étude des sceaux et de leur usage est appelée sigillographie. Il faut noter que les sceaux à encre, ancêtres de nos tampons, était plus usités en Asie du fait du papier, inventé durant l’Antiquité en Chine.

Les cachets postaux sont apparus à la fin du Moyen Âge, bien avant l’introduction de l’affranchissement préalable par un timbre-poste. Elles ont été initialement utilisées pour permettre l’encaissement du prix du transport à l’arrivée (Port dû), ou pour constater son affrachissement au départ.

Le hasard de Goodyear

Depuis Gutenberg et les Maîtres Graveurs, le sceau conserva sa valeur juridique et le tampon se développa dans l’administration et le commerce, sans toutefois connaître d’innovation majeure. Au 19ème siècle, une tentative d’amélioration grâce au caoutchouc échoua du fait des caractéristiques mécaniques de la matière, alors trop molle et qui ne conservait pas les formes.

Sous l’impulsion du directeur de l’unique fabricant américain de caoutchouc au 19ème siècle, Charles Goodyear va alors révolutionner cette industrie en 1839. En effet, la difficulté vient du fait que le caoutchouc résiste mal aux écarts de température : il devient mou lorsque la température est élevée et dur quand il fait froid. Il mit au moins le procédé de vulcanisation pour stabilier le caoutchouc et pouvoir, dans le cas du tampon d’entreprise d’aujourd’hui, conservé son empreinte et allonger sa durée de vie. Cette innovation et les suivantes, comme le châssis métallique, la cassette d’encre ou les matériaux synthétiques, vont changer le paysage du tampon et des cachets d’entreprise.

Dès lors le sceau et le tampon perdent leur qualité juridique de signature, même si la justice ou autres s’en servent pour « sceller » documents, colis ouverts, compteurs d’eau ou scènes de crime. Le tampon produit en série devient également personnalisable pour s’adapter à tous les usages. Parmi les principaux fabricants Trodat ou Reiner tiennent le haut du pavé en Europe et semblent plébiscité pour leur Deutche Qualität.

Samurain inkan en titane
Samurain, inkan en titane.

Il ne faut pas oublier le monde l’Art qui a également apprivoisé les tampons : le concept de la Tamponneuse repose en partie sur l’association du Tampographe Sardon et de la start-up. S’en est suivi une excellente de ligne tampons humoristiques – totalement utilisables au bureau ! Le scrapbooking et autres loisirs créatifs ont également propulsé le tampon sur le devant de la scène. Le Samurain, made in Japan tout en titane dans son fourreau, est un parfait exemple du tampon élevé en objet de luxe.

Céder une entreprise à ses enfant

D’un point de vue patrimoniale et émotionnelle, la cession aux enfants est généralement le mode de cession le plus intéressant.  Voyons un peu les différents points et outils

Fiscalité de la transmission et la cession

En apparence la fiscalité de cession apparaît comme confiscatoire avec des plus-values de cession imposées à 31,3%, des successions imposées à 40% et enfin ISF … Mais en réalité, le coût marginal est peu élevé à très faible si la cession est anticipée.

Voici le panorama fiscal avec les taux en vigueur en 2011 :

Panorama fiscal pour la transmission et cession d'enrteprise
Panorama fiscal pour la transmission et cession d’enrteprise

Dans le cas d’une donation, IPV = 19% + 12,3% (prélèvements sociaux) = 31,3%

Toute donation préalable de titres destinés à être cédés supporterait une pression fiscale inférieure (cf tableau).
Une alternative est la mise en jeu de l’abattement pour durée de détention (art. 150 O-D-ter CGI) :
Dispositif général = Abattement d’un tiers par an (au titre de l’IR seulement) sur les plus-values de cessions de valeurs mobilières et droits sociaux, au delà de six ans de détention, soit une exonération totale d’IR au delà de 8 ans.

Il existe aussi un régime transitoire avec un abattement applicable immédiatement aux cessions de PME par des dirigeants-actionnaires cessant leur fonction et partant à la retraite (art.150-O D ter).

abattement et durée de détentions des parts

Intérêt du régime transitoire

Le régime transitoire – sous conditions de 7 conditions cumulatives dans sa loi en vigueur en 2011 – est intéressant à plusieurs titres dont son extension à la famille ou aux cofondateur. En effet il est admis que le dispositif transitoire s’applique également aux autres membres du groupe familial du dirigeant lorsque les conditions suivantes sont réunies :
• Cession de l’intégralité des actions détenues par les autres membres cédants du groupe familial ;
• Cession intervenant à la même date (soit lors de la 1ère cession en cas de cessions échelonnées) ;
• Cession par le groupe familial d’au moins 25 % des droits dans la société cédée ;
• Absence de participation des membres du groupe familial chez le cessionnaire.

La durée de détention pour le calcul de l’abattement s’apprécie distinctement pour chacun des membres.
Les conditions du régime général doivent être réunies, notamment la durée de détention doit être de 8 ans pour une exonération totale, 7 ans pour un abattement des 2/3 et 6ans pour un abattement d’1/3.

Le bénéfice du régime transitoire est également compatible avec une opération de transmission par cession à l’un des membres du groupe familial sous réserve que le cédant ne détienne aucune participation dans la structure de reprise.

Il est enfin applicable aux associés co-fondateurs d’origine qui céderaient l’intégralité de leurs titres au côté du dirigeant.

L’évolution de ce régime

Attention la Loi de Finances pour 2013 a institué un abattement pour durée de détention permettant de réduire la plus-value égal à :

  • 20% lorsque les actions ou parts sont détenues depuis au moins 2 ans et moins de 4 ans ;
  • 30% lorsque les actions ou parts sont détenues depuis au moins 4 ans et moins de 6 ans ;
  • 40% lorsque les actions ou parts sont détenues depuis plus de 6 ans.

Cet abattement général a disparu.

L’exonération de la cession au sein du groupe familial est remplacé parInstitution d’un nouvel abattement pour durée de détention : régime de droit commun

Durée de détention % d’abattement
< 2 ans 0 %
> 2 ans et < 8 ans 50%
> 8 ans 65%
Institution d’abattements majorés en remplacement des régimes d’exonération actuels : régime incitatif

Durée de détention % d’abattement
< 1 an 0 %
> 1 an et < 4 ans 50%
> 4 ans et < 8 ans 65%
> 8 ans 85%
« Un régime plus favorable sera créé pour les plus-values de cession : des jeunes entreprises de moins de 10 ans, des entreprise familiales, des entrepreneurs faisant valoir leurs droits à la retraite. Dans ces situations l’abattement pourra être porté à 85% » – chef de l’Etat.

Pour plus d’infos à jour sur la fiscalité voir ici !

Céder son entreprise TPE

Céder ou transmettre constitue une étape cruciale pour la pérennité de l’entreprise. Si certaines sont subies – retraite, maladie – d’autres sont volontaires et pensées pour le développement de l’entreprise (choix du dirigeant). Ce qui donne au final des cédants de plus en plus jeunes.

Quelle problématique pour les TPE ?

Les TPE (- de 20 salariés) représentent plus de 50 % des emplois des entreprises potentiellement à reprendre, c’est à dire 500 000 personnes (chiffres moyens).

L’absence de repreneur ou de cession entraîne la fragilisation des territoires par l’appauvrissement du tissu économique car :

  •  Baisse des ressources fiscale
  •  Conséquences au niveau de la dilution du lien social
  •  Perte de savoir – faire

Les dirigeants des petites entreprises assurent principalement des fonctions liées à la production, à la commercialisation et à la gestion et ne sont pas rompus aux tâches administratives et patrimoniales. Nombreux sont ceux avec un profil de techniciens à la base.

Le facteur psychologique dans ce genre de cessions est important et à prendre en compte. Mais il ne faut pas oublier les aspects économiques et juridiques dans ce genre de transaction.

Plusieurs autres problématiques se posent donc.

Problématiques de la cession

Comment calcule-t-on la valeur d’une entreprise ?
Par un moyen ou par un autre, on achète la capacité à créer de la rentabilité dans le futur

La valeur d’une entreprise : rarement égale à sa valeur comptable
La comptabilité ne retient que les facteurs de création de valeur tangibles: immobilisations, actifs circulants, actifs incorporels,.. De plus le bilan ne permet pas de cerner la qualité des facteurs de production de la richesse future (le business plan non plus)

La bourse surcote ou sous-cote cycliquement les actifs immatériels

D’où vient la rentabilité future ? Quels en sont les facteurs de production ?
Il faut que demain, comme aujourd’hui, les clients achètent les produits de l’entreprise.

Mais que faut-il pour créer des produits et services prêts à la vente ?
Il faut des machines, des hommes, des brevets, des marques, une organisation,…

Il faut donc un investissement conséquent du repreneur qui dépasse généralement le cadre du matériel, c’est le goodwill ou la partie immatérielle que l’on juge de façon « peu scientifique’ (potentiel en gros).

goodwill

Qu’est ce qui se passe lors d’une cession ?

Le cédant doit justifier clairement du pourquoi de sa valorisation. L’investisseur et l’analyste doivent apprécier une entreprise à sa juste valeur avant d’investir. De leur côté, le banquier et l’assureur évalueront le risque de crédit et le risque à assurer. Ceci est l’aspect financier de ce genre de transaction.

Il faut un rapport dédié aux actifs immatériels pour voir comment les actifs se bonifient dans le temps, suivre dans des tableaux de bord leurs performances. Typiquement ce serait le fonds de commerce. Un CA ne justifie pas tout, il faut justifier la valeur de celui-ci sur la relation, le CA par client, le risque client …

Comme autres actifs nous avons dans le cas d’une franchise par exemple :

  • Un Savoir faire
    Innover en développant un concept
    Améliorer le concept et l’avantage concurrentiel
  • Un réseau
    Capacité à mettre en œuvre le concept
    Transmission du savoir-faire
    contrats
  • Une marque
    Ralliement du franchisé autour du franchiseur
    Fidélité du client
  • Un système d’informations
    Un CRM
    Assistance opérationnelle

Tout cela rejoint le capital humain, le capital client, le capital organisationnel (ex. de McDo qui est une machine à cash clé en main) …

Sécuriser la cession

Un processus de cession ne doit être mis en place qu’à partir du moment où le dirigeant actionnaire est réellement prêt à « passer à l’acte ». Il est inutile, voire dangereux d’essayer de « tester le marché » sous peine de ne pas vendre ou de repousser les acheteurs sérieux. Il faut bien définir le périmètre de cession (immobilier ou pas immobilier inclus dans la cession ?). Le contexte de toute transaction doit être sécurisé : NDA (confidentialité) et autres mesures sont à réfléchir pour négocier sereinement.

Pour réussir à gérer ces contraintes, il est fondamental de ne pas rester seul et de se faire accompagner.

La veille juridique pour votre TPE – PME : ne pas se noyer dans un verre d’eau

veille juridique pour ne pas se laisser submerger

Les changements juridiques peuvent être à l’origine de bouleversements dans les marchés. Une réglementation qui change demande par exemple, des investissements conséquents pour suivre les nouvelles normes ou l’arrêt de subvention, mieux vaut donc rester informer !

Les lois, les changements, sont le fait de préparations en amont et ces dernières peuvent être plus ou moins annoncées. Les résultats – ie. lois préparées – ne sont bien évidemment pas toujours clair comme de l’eau de source !

Qu’est ce que la veille ?

La veille est une activité qui consiste à observer et analyser les différents environnements de l’entreprise (concurrentiel, technologique, scientifique, juridique, sociétal…) aux fins de saisir les opportunités et détecter les menaces

Il existe donc plusieurs types de veille en fonction de l’environnement surveillé :
Veille concurrentielle
Veille juridique
Veille technologique
Veille scientifique
Veille environnementale
Veille marketing …

Faire de la veille implique :

  • la recherche d’informations qualifiées, si possible d’une source autorité dans son domaine,
  • la validation des informations collectées, c’est à dire le recoupement avec d’autres sources parfois contradictoires,
  • le traitement et l’analyse de ces données, par rapport à l’objectif visé vous devez faire parlez les données ou infos collectées
  • la synthèse et la diffusion, les rapports de 200 pages ne sont jamais plus, ceux de 10 pages pas biens plus. Réfléchissez à comment communiquer vos résultats d’analyse de manière concise et intelligible pour votre audience ou lecteur.

Un spécialiste de l’agroalimentaire devra suivre l’actualité juridique et plus précisément l’évolution de la réglementation et des normes relatives à l’hygiène et la sécurité alimentaire.

Comment faire de la veille juridique ?

Il est possible de faire cela de façon « amateur » ou de manière éclairée. La première méthode consiste à chercher une problématique via les moteurs de recherches et d’analyser les résultats de cette recherche.

Bien entendu cette démarche a plusieurs limites :

  • Démarche chronophage (nécessite d’aller régulièrement sur chacune des sources sans l’assurance d’y trouver de la nouveauté)
  • Possible uniquement avec un faible volume de sources
  • Compétences nécessaires en recherche d’information (les sources les mieux référencées ne sont pas toujours les plus qualifiées)
  • Veille axée uniquement sur la surveillance (pas de diffusion, ni de capitalisation)

La méthode avisée offre un bon compromis avec les méthodes pro qui nécessitent l’utilisation d’outils onéreux – et pas forcément plus performant.

Cette méthode combine la recherche classique – avec des critères de recherche plus précis – et il conviendra de connaître à minima les commandes de votre moteur de recherche favori. Elles vous feront gagner un temps précieux. N’hésitez pas à conserver les syntaxes dans votre Google Drive ou un fichier Excel.

Ensuite l’abonnement à des flux est intéressant. Plusieurs options – et je recommande d’utiliser : flux RSS de sources majeurs,  d’utiliser des services comme Paper.li qui syndicalise (ou regroupe) des informations suivant vos mots clés ou vos sources préférés sous forme de « faux » journal – publication journalière ou hebdomadaire.

Zapier ou IFFTT vous permettent de réaliser facilement des sortes de macro : exemple récupérer un flux RSS et le balancer dans une spreadsheet sous GG Drive ou dans un fichier Excel ou txt dans Dropbox.

Il existe des outils payant spécialisés par métier ou des services spécialisés qui peuvent être intéressants pour les structures disposant des moyens financiers.

Intérêt de la veille juridique

La sphère juridique se compose des données juridiques issues des trois niveaux d’environnement : lois, règlements, jurisprudence/normes industrielles et codes de bonnes pratiques/droits détenus par les concurrents. (Porter, 1980; Hansen & Wernerfelt, 1989;Aggarwal, 2001; Ring et alii, 2005)

Cette information juridique peut être alors stratégique pour l’entreprise. En effet cette sphère peut être source de menaces ou d’opportunités (ex. développement écologique qui bénéficie plus tard du changement de loi) :

Une variété de facteurs de risque ou de menace comme l’instabilité politique et insécurité juridique, l’incapacité du système à assurer une protection efficace des droits de propriété, l’engorgement et/ou lenteur des tribunaux sont à prendre en considération.

En terme d’opportunités, les contrats, les incitations diverses à l’investissement, l’ouverture de marchés, la protection de la propriété sous plusieurs formes (intellectuelles, commerciales, immobilières…) ou autres instruments qui permettent de capitaliser de la valeur sont également de la partie. Dès lors il ne faut pas les oublier lors de la veille juridique et au contraire d’en faire un allié du pilotage de l’entreprise.

La veille juridique poussée à un niveau supérieur devient l’intelligence juridique que les anglo-saxons appellent regulation management. 
A titre d’exemple de l’importance stratégique, l’intelligence juridique fait partie de la panoplie des géants Apple, Google, Amazon, eBay ou des nouveaux comme Uber et ses « navettes ».

A vous de faire du droit votre partenaire !

Le dispositif Nacre : quelle utilité ?

L’analyse « Enquêtes monographiques sur le dispositif nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise » sortie en 2014, permet d’y voir plus clair sur le fonctionnement interne du dispositif pour les demandeurs d’emploi qui dure de 1 à 5 ans et qui permet d’emprunter de 1000 à 8000 euros sans garantie. Sa caractéristique est son découpage en plusieurs phases et la prise en charge par chaque région, chacune l’adaptant à ses besoins.

Les points positif du dispositif NACRE

La plupart des créateurs qui s’engagent dans le dispositif NACRE sont unanimes : l’accès au financement bancaire est un des avantages de ce dispositif. D’ailleurs de plus en plus de banque orientent les porteurs de projet vers les différents dispositifs conscientes des avantages pour le porteur et des garanties qui leur sont offertes. En effet le porteur de projet n’est caution qu’à hauteur maximale de 50% du montant emprunté à la banque – qui équivaut en général au montant de la Nacre.

Mais ce n’est pas le seul : les opérateurs aident les porteur de projet dans la maturation de celui-ci. En outre le dispositif permet de pallier aux carences des créateurs, qui ne connaissent pas le monde de l’entreprise et sa gestion. Partir seul est bien souvent synonyme de suicide économique, surtout lorsque l’on passe de salarié au chômage à celui d’entrepreneur. Les formations proposées dans le parcours sont très importantes pour ce genre de public.

Le suivie financier et économique est bien présent tout au long du dispositif. C’est un point fort du dispositif. L’implication de bénévoles dans l’accompagnement, souvent expérimentés dans l’entrepreneuriat, est aussi un moyen de monter rapidement en compétences et de se confronter à des avis sincères.

Les points négatifs du dispositif NACRE

Le dispositif NACRE peine à répondre au besoins des porteurs de projet mais aussi des accompagnateurs sur le montage du projet. Phase amont, délicate et importante, elle est souvent décisive. Réaliser une étude de marché permet de confirmer ou d’infirmer des hypothèses, mais ce genre de démarche prend du temps. C’est difficile d’inclure ce genre d’étude dans le dispositif qui dure 3 ans entre la phase ante et post – une fois que le projet est lancé, avec une phase ante ou préparatoire assez courte (entre 8 – 12 mois).

L’articulation du dispositif avec Pôle Emploi est aussi un point négatif, les régions sont donc souvent livrées à elle même dans la mise en place de celui-ci. La plupart des porteurs de projet dénotent le manque d’implication de PE alors que les chambres consulaires (chambre des métiers, chambre du commerce et de l’industrie etc) jouent le rôle d’orientateurs.

Ce délai imparti dans la réalisation du projet Nacre – à voir selon les régions – est le point discriminant, plus que l’origine ou l’expérience des porteurs de projets. En effet les opérateurs vont d’abord voir si le projet peut se réaliser dans le temps imparti et la sélection s’opère d’abord plus sur ce critère que le projet en lui-même. Bien entendu ce critère est pondéré par l’appréciation portée, dont sa maturité, au projet et à son porteur (compétences, rigueur …).

Le principe d’égalité du dispositif nuit également à l’individualisation de l’accompagnement pourtant nécessaire.  Ce qui débouche par un manque de conseils et d’accompagnement pour le développement de l’entreprise. Il existe cependant des fortes variabilités territoriales. Le rythme n’est donc pas adapté à tout le monde car uniforme, ce qui peut nuire à certains projets.

La prise en charge financière de Nacre pour la réalisation de l’ensemble des tâches associées à la
troisième phase du dispositif est également considérée par tous les opérateurs comme insuffisante.